Vous avez fait le choix du photovoltaïque pour réduire vos factures et produire une électricité plus verte. Mais chaque mois, en recevant votre facture EDF (ou autre fournisseur), vous vous demandez peut-être si vous exploitez vraiment tout le potentiel de vos panneaux. Bonne nouvelle : votre facture contient toutes les clés pour mieux comprendre, ajuster et rentabiliser votre installation. Encore faut-il savoir la lire. Voici un guide simple pour décrypter les principales lignes d’une facture d’électricité, et les mettre en perspective avec votre autoconsommation solaire.

1. Point de livraison et puissance souscrite : les fondations de votre contrat

Votre compteur est identifié par un Point de Livraison (PDL). Ce numéro unique est rattaché à votre installation et indispensable pour tout changement de contrat ou de fournisseur.

Juste à côté figure la puissance souscrite, exprimée en kVA. Elle détermine le coût de l’abonnement. Avec une installation solaire bien pensée, vous pouvez parfois réduire cette puissance, surtout si vous adaptez vos usages en journée. Moins de puissance, c’est souvent moins de frais fixes — et donc plus d’économies.

2. Consommation réelle, autoconsommation et production : les chiffres qui comptent

La ligne « consommation » indique ce que vous avez tiré du réseau public en kilowattheures (kWh). Si vous avez des panneaux solaires, cette valeur devrait logiquement baisser, car vous consommez une partie de votre production directement, sans passer par le réseau.

En croisant cette donnée avec :

  • les relevés de votre compteur Linky (partie injection et consommation),
  • les mesures de votre onduleur ou supervision solaire,

… vous pouvez évaluer :

  • votre taux d’autoconsommation (part de votre production que vous consommez sur place),
  • votre taux de couverture solaire (part de votre consommation totale couverte par votre installation).

Ce sont des indicateurs clés pour juger de la pertinence de votre installation et ajuster vos habitudes (ex. : faire tourner les appareils énergivores en journée).

3. L’abonnement et les taxes : ce que vous continuez à payer, même avec le solaire

Même avec une belle production photovoltaïque, vous restez connecté au réseau, et donc redevable de certains frais. L’abonnement couvre notamment l’entretien du réseau, les frais de gestion, etc.

Côté taxes et contributions, voici les principales :

  • TICFE (ex-CSPE) : finance notamment les énergies renouvelables,
  • CTA : participe à la retraite des agents des réseaux,
  • TVA : 5,5 % sur l’abonnement, 20 % sur la consommation.

Ces frais sont difficilement compressibles, mais comprendre leur part dans la facture permet d’avoir une vision plus fine de ce que coûte réellement votre kWh réseau... et donc de mieux valoriser le kWh solaire produit gratuitement.

4. Injection et revente : surveillez ce que vous valorisez

Si vous avez opté pour une installation avec injection du surplus, votre facture mentionnera une ligne spécifique, ou vous recevrez une facture “négative” ou un virement de l’acheteur (EDF OA ou autre).

Il est important de :

  • vérifier les quantités injectées,
  • comparer avec votre production totale,
  • croiser avec vos relevés de compteur et votre contrat de revente.

Cela vous permet de calculer :

  • la part de votre production revendue,
  • la part autoconsommée,
  • le revenu généré par l’injection.

Cette analyse est essentielle pour voir si une augmentation d’autoconsommation (via batterie, gestion intelligente, pilotage...) serait plus rentable que la simple revente.

5. Optimiser avec votre installateur : ajuster contrat et usages

Votre facture est un outil de dialogue avec votre installateur. En l’analysant ensemble, vous pouvez :

  • voir si la puissance souscrite est trop élevée,
  • vérifier la bonne orientation ou le bon fonctionnement de votre centrale,
  • identifier des opportunités pour améliorer votre taux d’autoconsommation (programmation, stockage, domotique...).

Voltissima accompagne ses clients même après l’installation, pour s’assurer que leur production est réellement valorisée au quotidien.

Une facture bien lue, c’est une centrale bien pilotée

En résumé, votre facture d’électricité est un véritable tableau de bord. Elle vous dit ce que vous consommez, ce que vous produisez, ce que vous vendez et ce que vous payez réellement.
Bien la lire, c’est mieux comprendre l’impact concret de votre centrale photovoltaïque, et déceler les axes d’optimisation possibles.

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